Sport santé : une nouvelle étude de Santé Publique France alerte sur les effets désastreux de la sédentarité

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© Visa Forme – Santé France Publique alerte : la sédentarité n’est pas bonne !

La sédentarité est un problème de plus en plus préoccupant en France. Une étude de Santé Publique France, publiée en début de semaine dernière, révèle que la majorité des adultes ne pratique pas suffisamment d’activité physique pour rester en bonne santé.

Cette situation inquiétante touche particulièrement les femmes, les personnes âgées et celles ayant un niveau d’éducation plus faible.

Une pratique insuffisante de l’activité physique en France

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de pratiquer entre 150 et 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée ou entre 75 et 150 minutes d’activité physique intense chaque semaine.

Cependant, ces recommandations sont loin d’être suivies par tous les Français et toutes les Françaises. Selon les résultats de l’étude, 73 % des hommes et 60 % des femmes âgés de 18 à 25 ans respectaient cette recommandation en 2021.

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Surtout, ce chiffre diminue drastiquement avec l’âge. Il montre donc une tendance inquiétante à la sédentarité chez les populations plus âgées (qu’il faut bien évidemment combattre ! ).

Des disparités régionales notables

La Bretagne et l’Occitanie en tête

En matière d’activité physique, la Bretagne et l’Occitanie se distinguent par une fréquence significativement supérieure à la moyenne nationale. Ces régions bénéficient d’infrastructures sportives abondantes et d’un environnement propice aux activités extérieures.

L’Ile-de-France et les Hauts-de-France en retard

Au contraire, l’Île-de-France et le Nord-Est de la France enregistrent les niveaux les plus faibles d’activité physique. Les modes de vie urbains, les professions sédentaires et l’utilisation des transports jouent un rôle majeur dans ces résultats décevants.

Comment expliquer ces résultats ?

1 – Le statut professionnel et familial

Le statut professionnel joue un rôle important, notamment pour les hommes, où le chômage est associé à une baisse de l’activité physique.

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Pour les femmes, être en couple avec des enfants réduit drastiquement la probabilité de respecter les recommandations en matière d’activité physique.

2 – Le niveau d’éducation

Les personnes avec un niveau d’éducation supérieur tendent à être plus actives physiquement. En revanche, celles ayant un niveau d’éducation plus bas sont moins susceptibles de suivre les recommandations de l’OMS.

Pourquoi vous devez vous y (re)mettre

La sédentarité est associée à plusieurs risques pour la santé, y compris les maladies cardiovasculaires, métaboliques et certains cancers.

En France, plus d’un adulte sur cinq passe plus de sept heures par jour en position assise (!). De plus, près de quatre adultes sur dix passent plus de trois heures par jour devant un écran pour des loisirs.

Voici quelques complications liées à la sédentarité :

  • un taux de mortalité plus élevé;
  • le développement de maladies métaboliques;
  • l’apparition de cancers;
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Par où commencer ?

Si vous n’avez pas fait de sport depuis longtemps, le principal est d’y aller étape par étape. Privilégiez une reprise en douceur avec, par exemple, des marches quotidiennes. C’est idéal pour commencer et habituer son corps à se remettre en mouvement.

Des pratiques douces comme le Yoga ou encore le Pilates sont également idéales. Considérées comme des activités sans impact, elle vous permettent d’être actives sans trop solliciter votre corps. Et évidemment, elles sont très bénéfiques sur le plan physique ET sur le plan mental ( 😉 ).

Face aux chiffres alarmants de cette étude, il est bien évidemment plus qu’urgent de prendre des mesures. Si la mobilisation des acteurs publique est importante pour promouvoir le sport santé, vous pouvez également agir à titre individuel en choisissant l’activité la plus adaptée à vos besoins.

Le principal est de se lancer ! 🙂

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