La science le confirme : l’activité physique est liée à une réduction du risque de démence, de troubles du sommeil et d’autres maladies

On ne cesse de le répéter : faire de l’activité physique modérée de manière régulière est bon pour la santé !

En effet, d’après une étude préliminaire publiée le 27 février 2025 et qui sera présentée lors de la 77ème réunion annuelle de l’Académie Américaine de Neurologie, qui se tiendra du 5 au 9 avril 2025 à San Diego et en ligne, l’activité physique modérée à intense pourrait réduire significativement les risques de développer des maladies telles que la démence, les accidents vasculaires cérébraux, l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil.

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Cette recherche s’ajoute à la montagne de preuves soutenant les bienfaits de l’exercice sur la santé mentale et physique. 🙂

Impact de l’exercice et du comportement sédentaire

Les chercheurs, menés par le Dr. Jia-Yi Wu de l’Université Fudan à Shanghai, ont analysé les données de 73,411 personnes, principalement de couleur blanche, avec un âge moyen de 56 ans, qui avaient porté des accéléromètres en continu pendant sept jours.

Ces dispositifs ont mesuré leur activité physique, la dépense énergétique des diverses activités et le temps passé assis chaque jour.

Les résultats ont révélé que les personnes engagées dans une activité physique modérée à vigoureuse, définie comme ayant une dépense énergétique d’au moins trois équivalents métaboliques (METs), présentaient un risque réduit de 14 à 40 % de développer l’une de ces cinq maladies par rapport à ceux ayant une dépense énergétique plus faible.

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En revanche, le temps prolongé passé en position assise augmentait le risque de développer ces affections, avec une augmentation allant de 5 % à 54 % en fonction du temps passé assis.

L’importance des mesures objectives

Selon le Dr Wu, cette étude se distingue par l’utilisation d’instruments mesurant objectivement le niveau d’activité des participants, contrairement à d’autres études basées sur l’auto-déclaration. Ces résultats fournissent une base solide pour évaluer les facteurs de risque et développer des interventions préventives ciblées.

Limitations et perspectives futures

Il est important de noter que l’étude présente des limitations, notamment le fait que 96 % des participants étaient blancs, ce qui pourrait affecter la généralisabilité des résultats à d’autres groupes ethniques.

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Source : https://www.aan.com/PressRoom/Home/PressRelease/5238

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