Une étude suggère que l’exercice intense pourrait être LA solution pour contrôler son appétit (et son poids)

 

Le HIIT va-t-il devenir LE sport de référence pour contrôler son appétit (et son poids) ?

Une étude récente, publiée dans le Journal of the Endocrine Society, révèle que l’exercice physique intense diminue davantage les sensations de faim chez les adultes en bonne santé, comparé à un exercice modéré.

Et les femmes semblent être particulièrement sensibles à cet effet. Voyons cela en détails.

Exercice et niveaux de ghréline : impact de l’intensité

La ghréline, surnommée « l’hormone de la faim », joue un rôle clé dans la régulation de l’appétit.

L’étude menée par le Dr Anderson et son équipe a cherché à comprendre comment différents niveaux d’intensité de l’exercice influencent cette hormone : « Nous avons découvert que l’exercice intense réduit davantage les niveaux de ghréline que l’exercice modéré », déclare le Dr Anderson. « Les participants se sentaient moins affamés après un exercice intense qu’après un exercice modéré. »

Les recherches se sont concentrées sur deux formes de ghréline, acylée (AG) et désacylée (DAG), connues pour affecter l’appétit.

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Cependant, les données concernant l’impact de l’intensité de l’exercice sur ces deux formes de ghréline sont encore limitées, et la plupart des études antérieures portaient principalement sur des hommes.

Une étude comparative entre hommes et femmes

Pour combler ce manque de données, l’équipe de chercheurs a étudié 8 hommes et 6 femmes qui ont été invités à pratiquer des exercices d’intensité variable après une période de jeûne nocturne.

L’intensité des exercices était mesurée par le niveau de lactate dans le sang, et les participants indiquaient ensuite leur niveau de faim sur une échelle subjective.

Les résultats ont montré que les femmes présentaient des niveaux de ghréline totaux plus élevés que les hommes avant l’exercice.

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Cependant, seuls les niveaux de ghréline acylée (AG) des femmes diminuaient de façon significative après un exercice intense, alors que l’exercice modéré avait tendance à augmenter ou à maintenir la ghréline sans changement significatif.

Ces résultats suggèrent que le dépassement du seuil lactique, c’est-à-dire un exercice d’intensité supérieure, pourrait être essentiel pour provoquer une baisse notable de la ghréline.

 

Un effet prometteur pour la gestion du poids

Selon le Dr Anderson, cette étude offre des perspectives intéressantes pour la gestion de la faim et de l’appétit, en particulier dans le cadre de programmes de perte de poids. « L’exercice devrait être envisagé comme un “médicament”, où la “dose” doit être personnalisée en fonction des objectifs individuels », explique-t-elle. « Nos recherches suggèrent que l’exercice intense pourrait être particulièrement utile pour contrôler l’appétit. »

Les chercheurs soulignent cependant que des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre comment l’exercice affecte différemment les hommes et les femmes sur le plan hormonal.

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La ghréline, rappelons-le, ne se limite pas à son rôle dans l’appétit : elle influe aussi sur l’équilibre énergétique, le métabolisme du glucose, l’immunité, le sommeil et même la mémoire.

Eva rédactrice visa Forme

Eva est rédactrice sur le site Visa Forme. Elle travaille spécifiquement sur les sujets de remise en forme et de bien-être par la pratique sportive et s’intéresse aux dernières évolutions et tendances de ces sujets.

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