La santé mentale est un enjeu majeur de société, encore trop négligé (car trop peu compris) dans les débats publics.
Pourtant, la souffrance psychologique touche une part croissante de la population en France.
En faisant de la santé mentale une grande cause nationale en 2025, le nouveau gouvernement donnerait une impulsion nécessaire à la reconnaissance et à la prise en charge des troubles mentaux.
Voici pourquoi cette initiative est essentielle.
1. L’état de la santé mentale en France aujourd’hui
La situation actuelle de la santé mentale en France est alarmante. Une étude de Santé publique France montre que la santé mentale des Français continue de se dégrader en 2023, qu’il s’agisse de troubles anxieux, de dépressions, ou encore d’épuisement professionnel.
Ces chiffres ont grimpé de manière significative avec la pandémie de COVID-19, accentuant le besoin urgent de renforcer les structures de soins et d’écoute.
La prise de conscience de ces réalités appelle à une réponse nationale forte, d’où l’importance de consacrer 2025 à la cause de la santé mentale.
2. Un impact sociétal majeur
Faire de la santé mentale une priorité nationale aurait des répercussions positives sur plusieurs fronts :
- La santé mentale influe sur la dynamique familiale et sociale. En intervenant en amont et en fournissant les soins appropriés, on réduit la souffrance individuelle mais également les tensions dans les foyers et on renforce le tissu social. La mise en place de programmes de prévention et de sensibilisation pourrait ainsi éviter l’isolement et la détresse de milliers de familles.
- Un meilleur soutien aux personnes souffrant de troubles psychiques permettrait également de réduire le nombre d’arrêts de travail et de réintégrer ces personnes dans la vie active. Cela aurait un effet direct sur la productivité et sur la qualité de vie des travailleurs.
3. Lutter contre la stigmatisation et éduquer le public
Un des plus grands obstacles à la prise en charge des troubles mentaux est la stigmatisation persistante. Trop souvent, les personnes souffrant de dépression ou d’anxiété hésitent à consulter par peur du jugement.
Faire de la santé mentale une grande cause nationale permettrait de lancer des campagnes d’information visant à déconstruire ces idées reçues.
En normalisant le fait de parler ouvertement des problèmes mentaux, on permet aux individus de mieux comprendre leurs symptômes et de chercher de l’aide sans crainte.
L’éducation est la clé : sensibiliser la population, en particulier les jeunes, aux signes avant-coureurs des troubles mentaux pourrait réduire la souffrance non traitée et sauver des vies.
4. Renforcer les services de santé mentale
L’un des plus grands défis actuels réside dans le manque de ressources pour traiter les troubles mentaux.
Les centres médico-psychologiques (CMP) sont saturés, et le temps d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un professionnel de sante est souvent long.
Une grande cause nationale pourrait permettre de débloquer des financements et favoriser des réformes visant à renforcer les services de santé mentale.
Le recrutement de psychologues dans les établissements scolaires ou au sein des entreprises serait une initiative cruciale.
En 2025, cette priorité pourrait également donner lieu à des mesures innovantes telles que l’intégration de la santé mentale dans les bilans de santé réguliers et la création de réseaux d’entraide communautaires.
5. S’inspirer des initiatives internationales
D’autres pays ont déjà fait des problématiques de santé mentale un enjeu majeur, avec des résultats probants.
Au Royaume-Uni, par exemple, le NHS (système de santé publique) a lancé des programmes de santé mentale très médiatisés, comme « Time to Change » (2017-2021), visant à briser les tabous autour des troubles mentaux.
Cette initiative a permis une augmentation notable du nombre de personnes cherchant de l’aide.
En Australie, des campagnes nationales sur la santé mentale ont réduit la stigmatisation et encouragé un traitement préventif plus global, ce qui a conduit à des résultats positifs pour la population.
La France pourrait s’inspirer de ces exemples pour mettre en place une stratégie ambitieuse et complète en matière de santé mentale.
6. Une approche holistique du bien-être
Enfin, faire de la santé mentale une grande cause nationale permettrait de changer la façon dont nous considérons la santé globale.
Trop souvent, la santé physique et mentale sont séparées, alors qu’elles sont intrinsèquement liées. Une meilleure prise en charge de la santé mentale contribuerait à un bien-être général, en particulier dans un monde où le stress et l’anxiété sont omniprésents.
Sur visa-forme.fr, nous soutenons depuis longtemps cette approche holistique du bien-être, où la santé physique et mentale sont deux faces d’une même médaille.
En 2025, en faisant de la santé mentale une priorité nationale, la France pourrait donner un nouvel élan à la prévention et au traitement global du bien-être.
Sophie est rédactrice spécialisée dans les thématiques de médecines douces sur le site visa-forme.fr. Elle s’intéresse particulièrement à l’Ayurvéda et étudie notamment son développement dans les sociétés occidentales.