Prendre soin de son coeur, c’est aussi conserver la jeunesse ! Une étude récente, publiée fin mai dans le Journal of the American Heart Association, indique que l’adoption de comportements sains pour le cœur peut non seulement prévenir les maladies cardiovasculaires, mais aussi inverser le vieillissement biologique des cellules.
En se concentrant sur huit comportements clés, appelés « Life’s Essential 8 », les chercheurs ont analysé l’impact sur le vieillissement cellulaire de 5 682 adultes, démontrant que des habitudes de vie plus saines pourraient ralentir ce processus inévitable.
L’impact de la santé cardiovasculaire sur le vieillissement cellulaire
Les chercheurs ont mis en lumière l’importance de la santé cardiovasculaire dans la prévention du vieillissement accéléré des cellules.
En analysant plusieurs facteurs liés à la vie quotidienne (alimentation, activité physique, sommeil, consommation de tabac), l’équipe a observé qu’une augmentation du score « Life’s Essential 8 » de 13 points entraînait une réduction significative du risque de maladies cardiovasculaires et de décès.
Ces résultats soulignent que, même à un âge avancé, adopter un mode de vie sain peut inverser des signes biologiques de vieillissement.
Le Dr Jiantao Ma, chercheur principal de l’étude, affirme : « Peu importe votre âge chronologique, les comportements favorables au cœur sont associés à un âge biologique plus jeune. »
L’étude montre que les individus adoptant un mode de vie sain voient leur risque de maladies cardiovasculaires diminuer de 35 %, et leur risque de décès de 29 %.
Méthylation de l’ADN : Un mécanisme clé
L’étude a également exploré la méthylation de l’ADN, un processus chimique qui régule l’expression des gènes, pour comprendre comment les comportements cardiovasculaires influencent le vieillissement cellulaire.
Les chercheurs ont découvert que pour les individus présentant un vieillissement génétique accéléré, ces comportements avaient un effet encore plus marqué, réduisant le risque de maladies cardiovasculaires jusqu’à 39 % grâce à la régulation épigénétique.
Limites et perspectives futures
Bien que ces résultats soient prometteurs, les auteurs de l’étude précisent que celle-ci est basée sur des données observationnelles et ne peut établir de relation de causalité directe. Ils appellent à des recherches plus diversifiées pour vérifier ces conclusions.
Eva est rédactrice sur le site Visa Forme. Elle travaille spécifiquement sur les sujets de remise en forme et de bien-être par la pratique sportive et s’intéresse aux dernières évolutions et tendances de ces sujets.