Selon une étude, il est urgent (et vital) de repenser notre alimentation et notre rapport à la nourriture

Face à l’augmentation préoccupante du nombre de personnes de moins de 50 ans diagnostiqués avec un cancer du côlon, les chercheurs soulignent aujourd’hui, et plus que jamais, l’importance de privilégier une alimentation riche en fibres pour réduire les risques de cancers digestifs mortels.

Selon deux études récentes menées par l’Université Flinders, consommer davantage de fruits, légumes, céréales complètes, poissons, légumineuses et produits laitiers pourrait non seulement protéger contre ces cancers, mais aussi améliorer les pronostics des patients déjà touchés.

Le lien entre alimentation et cancers digestifs

Dr Yohannes Melaku, auteur principal des études, insiste sur les liens directs mis en évidence entre une mauvaise alimentation et l’augmentation des risques de cancers digestifs.

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Il est désormais clair qu’une diète haute en graisses saines et en légumes, limitant les sucres et l’alcool, pourrait considérablement réduire ces risques.

À contrario, une alimentation riche en viandes rouges et transformées, en aliments ultra-transformés, en grains raffinés ainsi qu’en boissons sucrées est associée à une hausse significative du risque de développer ces maladies.

Les bienfaits d’une alimentation riche en fibres

« L’accent mis sur les fibres et les graisses saines doit être une composante fondamentale de l’alimentation de chacun, » précise Dr Melaku.

En effet, les aliments riches en fibres comme les fruits et les légumes favorisent le développement d’une flore intestinale saine, capable de réduire l’inflammation, élément précurseur de nombreuses pathologies graves, incluant les cancers.

Malgré l’émergence de preuves soutenant l’efficacité des interventions diététiques dans la prévention de certaines maladies, les chercheurs appellent à davantage d’essais cliniques pour mieux comprendre l’impact précis de l’alimentation sur le développement des cancers.

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L’importance de l’éducation nutritionnelle

Les travaux de l’Université Flinders soutiennent également les directives de la World Cancer Research Fund et de l’American Institute for Cancer Research qui recommandent une alimentation riche en grains entiers, légumes, fruits et légumineuses, tout en limitant la viande rouge, les boissons sucrées et les aliments ultra-transformés.

« Nos découvertes ne font pas seulement écho aux directives établies, mais elles soulignent aussi les choix alimentaires qui peuvent activement protéger contre ces maladies, comme l’augmentation de l’apport en fibres, » ajoute le Dr Melaku.

Renforcer l’éducation autour d’une alimentation saine pourrait ainsi conduire à de meilleurs résultats de santé pour ceux à risque de cancers GI, d’après Amy Reynolds, professeure associée et co-auteure de l’étude.

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Elle insiste sur la nécessité de comprendre comment différents régimes alimentaires peuvent influencer le risque de développer des cancers digestifs et plaide pour une meilleure intégration de la nutrition dans les contextes cliniques.

Ces nouvelles données viennent renforcer le pouvoir de la nutrition dans la prévention de maladies, rappelant l‘importance cruciale d’adopter des pratiques alimentaires saines pour mieux protéger notre santé à long terme.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la source de cette étude ici.

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